Ma demoiselle
Petite fille gentille, aux doux yeux rieurs
Ton visage se baigne, d’un air insouciant
Dans le généreux carquois maraudeur
De tes pas ; Petit rat de l’infantile conscient
Au nouveau savoir, toujours provocateur
Je te hèle enfant de la balle, ma demoiselle
Quand tu te jettes, dans mes immenses bras
Que tu ries intimidée, par ton plaisir aquarelle
A mon bonheur , qui d’un soupir soudain sombrera
Dans ton vouloir, grand désir de plus d’étincelles
Ta voix musicale ; chants d’enfant m’ensorcelle
Et tes mots nouveaux, galéjades interceptés
Au gré du don des ondes, lovées aux décibels
Que t’offrent à l’heure du thé, nos apartés liés
Qui engendrent dans ton esprit, un joli pêle-mêle
Quand dans la cuisine, avec maman tu imites
Ces gestes de la vie, dans tes mains à la mémoire gaie
Tu viens sage prés de moi, minois amical tu m’invites
A ce couvert du frugal fait d’irréels, repas insensé
Ta joie s’enflamme sans limite, quand j’avale ta frite
Les pleurs gazouillés, de ton maigre mécontentement
M’affuble d’un esprit de père, au cœur protecteur
Pour te rendre insatiable, le sourire de l’être aimant
Que l’on accroche à ses bras ; Bon monstre serveur
Pour te conter assis sur mes genoux, un récit apaisant.
Petite Demoiselle, ma Demoiselle, tu es si belle
Que l’éclat de ta beauté, fait rougir mon cœur
Garde pour moi cette insouciance, gage éternel
Pour que demain toujours, tu sois comme couleurs
Complice qui irrigue ma vie de ce plus beau d’arc en ciel ciel