Ô Cartes maîtresses du destin
Au premier chant flatté de l’oiseau gazouilleur
Je me suis éclipsé de ce beau rêve migrateur
Où je volais réjoui vers dès contrées poétiques
D’où se dégageaient des senteurs mirifiques
À l’instant magique de ce pieux réveil, se décida
J’allais fidèle, au grand jour, vivre sain au nirvana
Je caresserai la magnifique roue de ma neuve vie
Faite de salutaires cartes abattues pour ma survie
À la première passe gaie je jetais mon as de cœur
Devant moi, un roi de pique insolent sans pudeur
Je fus prise par l’envie posée des parures folles
Et je me perdis inconsciente dans un amour frivole
Le cœur ne m’épousa pas ; J’oublie le roi de pique
Je ne vis que le petit deux trop sage qui se risque
« Que désires-tu ? As-tu le tout ? As-tu le bonheur ? »
Je ne pris que sa pauvreté consolant son malheur.
Quel jeu la vie, je sortis révoltée mon roi de trèfle
Pas de chance, triste et gêné austère il me souffle
« Où est ta réussite, ton destin est loin de l’ailleurs
On ne gagne jamais à ce jeu particulier trop railleur »’
Mon œil triste, déposa rationnel le roi de carreau
Je reçu la maîtresse des lieux au regard chaud
« Es-tu en condition pour venir à son endroit pur
‘Tu es bien frêle, sans connaissance, et trop impur »
Plus de bonne carte royale, mon sort en était servile
Le jeu intransigeant de ma vie, est un fol atout vil
Mais je m’accrochais cynique, au dessous de carte
Le destin m’offrira demain, un chanceux joker smart
Je me pris à rêver, de jouer sans les seigneurs rois
D’être fidèle aux petites cartes optimistes d’émoi
Quand mon nouveau jeu celui de la belle réussite
Sera mon ami de la ritournelle pour qu’elle persiste
Avant de regagner la niche d’un plus beau destin
Le petit deux revint de sa confidence altruiste de mutin
« Garde toi de jouer avec la vie, simple est t’elle
Ne provoque pas l’inconditionnel et elle sera belle »
Soudain un grand coup de semonces aux tympans
M’éveilla au parfum des fleurs enlacées de rubans
Je sortais de la vie et retournais vivre mon sage rêve
Mon destin s’accomplissait sans l’ombre d’une grève
Oh rêve de ma belle rêverie j’arpente tes chemins
Pour traverser belle vie menant sur tes refrains
Je m’enhardis en tes airs jusqu’au fond de ton calice
Pour m’enivrer à ton éveil, couché sur tes délices
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