O pauvre femme
O pauvre femme, j’entends ta souffrance
Faut-il que ce mal hideux qui t’a blessé
Ait une condition pour être une sûre réalité
Faut-il que ta mort eut été ta seule maltraitance
La puissance de tout homme ne peut-être
Une barrière où on empile des lingots
L’or n’est pas matière pour parodier le faux
D’une justice qui cache tous les mal être
Je tente de comprendre cette justice
Alors ma raison, elle la sagace m’incite
A vouloir tuer dans ce grand principe
Le truand en ma pensée adventice
Car ce miséreux n’aura pas bonne moralité
Quand moi le sage sans faire parjure
Ma morale résonnera au dessus des murs
Pour couvrir mon délit, absout de jugement dédié
O justice de l’homme ; montres- toi rationnelle
Il n’est que le fait du crime, celui qui est commis
Que tu te dois de juger, noblesse du défit
Interroge-toi, coupable ou pas coupable, l’essentiel
Justice ton balancier ne doit pencher
En aucune manière vers des motifs inutiles
Quand des procédures n’offrent que dits futiles
Pour laisser libre cet insolent criminel ganté
Suis-je pauvre à n’avoir défense que le maudit
Quand l’argent octroie à l’accusé bon placement
Le juge investi alors en somme valeur d’intolérant
Il donne avantage à cet or qui coule non lieu de l’inédit
Toi le juge extirpe-toi du lucre de la tentation
Ce Lucre que des anges gardiens ont convoité
Pour affranchir leur protégé, libéré du droit de loyauté
Pense que ta fille aurait pu être sa malédiction
O pauvre femme, il est de ces maudits jeux
Qu’il ne faut jamais, non jamais entreprendre
Quand la morale de l’homme veut prendre
Comme symbole la puissance et l’argent vicieux
Le crime commis pour la justice n’aurait-il de juste
Que l’enfermement en ces fautes d’une victime
Je sais ! La morale du bon peuple n’admet qu’on décime
L’image d’un puissant dont il rêve reflet qui le tarabuste
Alors digne justice soit juste
Robuste ta sagacité, au verdict auguste
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