faim de vacances

Deux semaines de vacances chez mes grands-parents. L’ennui de longue journée ou il ne se passe rien, a la campagne, la fatigue des longues soirées ou je me couche tard et la pièce qui me sert de chambre dans laquelle je me morfonds. Quel bonheur ! Loin de tout, rien de stressant mis a part les devoirs de vacances, un calme paisible et reposant ainsi que l’affection d’une famille soudée autour de son patriarche et de ses petits-enfants qui sont la clé du bonheur. Point de problèmes qui m’emporteraient tel une vague qui mènerait vers les abimes. Etre seul, au fond, est la clé de la découverte de soi, de mieux se connaitre et de réfléchir tout en étant serein et sincère envers soi-même. Quand je vais chez ma famille au Limousin, c’est d’abord un soulagement, celui de tout quitter et de se reposer.
Je me refais aussi une certaine idée de la France, celle que j’aime et que je chéri telle la madone aux fresques des murs et mes rêves. Cette image a en effet tendance a s’effriter avec mes semaines de lycées face a la désespérante idée que s’en font les ‘soixante huitard en herbes’ qui pensent que la France est avant tout représentée par la Sécurité Sociale et par l’égalité et la fraternité. Je pense que la France c’est d’abord une femme de caractère, pleine de vie et de santé. La France c’est sa culture, c’est la langue des diplomates et surtout le prestige d’une Histoire très riche et qui marqué de son sceau le Monde. La France m’inspire un sentiment de fierté quand je la vois se dresser face au reste du Monde. Notre France ce transforme et les Français le doivent aussi, telle est ma conviction car si les regimes passent, les peuples restent.
Voila, demain la rentrée que je dois dire j’attends avec impatience, celle-ci s’annonçant être une nouvelle joute au jour le jour jusqu’à la prochaine detente.