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J’entends des profondeurs
J’entends des profondeurs
Les croyances serviles
Qui se blessent malhabiles
A pleurer dans leur limbe l’erreur
Humains au cœur d’humain
Qui n’a besoin d’un Dieu
Pour graver dans les cieux
Sa grande bonté au matin
Toi-qui n’a peur de la fin
Car tout début à sa finitude
Tu sais que seule est cette certitude
Ton pas ici bas n’a d’autre certain
L’humain restera un loup
Qui dévore le plus faible
Croque tous les emblèmes
De ces sages, O ces pauvres fous !
Le rédempteur Dieu provocateur
Ne peut-il soumettre cet humain
A sa volonté d’un destin plus sain
D’un monde sans faute d’humeur
Il sera : Notre paradis est notre belle terre
Que notre intelligence a transformé
Par le pouvoir de l’argent pestiféré
Dont le religieux abuse et affaire
Au nom de ce dieu il engrange don
Au nom de la pauvreté il soumet
Notre esprit, cette âme boursouflée de regret
Quand leur croire est vérité de son fond
Sans être Dieu, sans être devin d’or
La science m’a instruit de ma mort
De celle de toute nature sans remord
Et l’histoire est une mort d’instant encor
Alors gardons espoir en notre humanité
Vivons simple sans s’accrocher à un pouvoir
Mais dans le partage de la vie sans histoire
Où le bien ne peut être que solution appropriée
La morale se doit être distillée vers l’égalité
Par une refonte du principe du vol méthodique
Quand la richesse n’a plus d’intérêt véridique
Si ce n’est injustement pauvreté narguer
?CF