Si on reprend là où on n’a rien laissé, peut-être qu’il suffirait de couper la phrase, comme on taille une pauvre futaie.
Comme il arrive que je n’ai pas grand chose à dire, je laisse le vent faire ses petites promesses...
Elle court, elle court et on l’avait prévenue.
Elle serait géniale...
*
Une autre histoire.
Elle commence ainsi, avec juste le sens des images qui n’appartiennent à personne. Chacun y met ce qu’il veut, ce qu’il sait par ce biais, et par cet autre...
*
Le jour se lève.
Elle sait que l’aube apparente est singulière, mais rien ne l’entend. Il y a comme un nouveau parloir, juste au centre de ses mots. Elle s’en va.
Dehors, le sillage du temps revient.
"Tu es plus que matinale, ma chérie".
Ainsi parlait le monde, sans ses extravagances. Elle ne pouvait s’empêcher de poser les meubles, à l’imparfait.
Dans la voiture, c’est déjà demain.
Elle ne dormira pas à la belle étoile. Elle se sait trop orgueuilleuse, mais elle sourit, aussi bêtement que les autres et demeurera en Elle, juste Elle, cette petite dont elle taira encore un peu le nom.