Chaque année que Dieu fait je suis invité par un auteur à passer l’été avec une célébrité quelconque... Après Hugo, Montaigne, Proust et j’en passe, cette année Sylvain Tesson m’a proposé de traverser la saison chaude en compagnie d’Homère pour la modique somme de quatorze euros cinquante, le prix du fascicule intitulé « Un été avec Homère » et parrainé par France Inter.
J’avais beaucoup aimé les Chemins noirs de Mr Tesson et je me suis donc laissé embarquer dans l’Iliade et l’Odyssée sans arrière pensée. Hélas, je n’ai pas accroché même si c’est bien construit et bien écrit... J’y reviendrai sans doute, mais par petites tranches, au cours des longues soirées d’hiver car il est plus facile de se faire une opinion sur l’Iliade et l’Odyssée à travers les 245 pages de ce petit ouvrage qu’en lisant les 27000 vers des originaux.
J’ai donc rapidement quitté Homère et Sylvain Tesson et c’est en rangeant l’opuscule en question dans ma bibliothèque que mon regard est tombé sur Au plaisir de Dieu de Jean d’Ormesson...
Je n’ai pas tout lu (mais presque) de ce vieil ami qui me manque tant mais lire ou relire ce bouquin est un divin plaisir comme le laisse présager le titre de l’ouvrage.
Dix ou quinze ans plus tard je l’ai redécouvert toujours avec le même bonheur.
C’est ainsi que je passe mon été à Plessis lez Vaudreuil, traversant les siècles et plus particulièrement le vingtième, en compagnie d’un homme charmant et dans un cadre magnifique ce qui ne gâte rien. L’Histoire de France à travers la saga d’une famille de vieille noblesse... ou l’inverse si vous préférez.
Chaque fois que je referme un ouvrage de Jean d’Ormesson, du fond du cœur je remercie l’auteur pour sa bibliographie qui m’aura été si précieuse pour traverser mes années de solitude…
Ainsi va la vie, ainsi va ce premier été de l’après d’Ormesson !
Août 2018