Dans le brouhaha des heures où le ciel commence, le matin secret des songes éblouit le cœur d’un réveil tranquille...
Et dans les phrases non encore prononcées, juste le miroitement de la brume sur le point de disparaître sur la colline du Rosemont ; cette nuance de lignes courbes et marquées.
J’entends le chant d’un merle provisoire près de la fenêtre, des échos de moineaux joyeux. Le jardin du silence ne peut être dans ce cercle de grâce merveilleuse.
Tout près, seule une voiture passe, bousculant le chahut du monde, et s’il faut s’activer un peu, le café aux confluences de l’instant me servira une douceur privilégiée.
Tout-à-l’heure, dans l’éclatement du jour, se dressera le cœur comme un rempart à la fatalité.