Il était une fois un petit silence qui ne savait que faire de ses vêtements. Il portait de grands gilets, des manteaux de phrases invisibles qui ne comptaient que très peu de colère en vérité.
Il redoutait le mensonge et peut-être seulement la calomnie.
Qui était-il vraiment ?
Un jeu, un parachute, un fragment d’existence ?
Il avait souvent le jour devant lui, comme autant d’années impensables, toute une vie à fabriquer.
Un matin, un chant est passé, sans vouloir lui parler. Il était trop énorme, ce petit, trop...
Ainsi.
A tant vouloir être juste.
Ses paroles n’ont pas de secret.
Il a su se faire entendre.