Il était une fois une orpheline des deux parents qui s’appelait Suzette, elle vivait au sein d’une très riche famille qui habitait un énorme et superbe château situé dans une bourgade, à proximité d’une vaste foret.Suzette était servante chez cette famille, et cela, malgré son plus jeune age, de plus, elle vivait dans des conditions pénibles en général car très souvent rabaissée et parfois rudoyée par certains membres de la famille, surtout la mère qui s’appelait Claudine et sa fille aînée qui s’appelait Christine, tandis que la cadette qui s’appelait Florine, la traitait gentiment et tendrement, en ce qui concerne le père qui s’appelait Armand, il était plus rude et discourtois avec elle.
Du coté de Suzette, elle était une jeune fille d’une beauté et bonté exceptionnelles, et faisait les besognes que Claudine l’austère lui demandait de faire avec grand dévouement et intarissable plaisir.
Hormis les travaux domestiques que Suzette accomplissait avec un plaisir toujours immuable, il fallait, le plus souvent, qu’elle allât soit à la foret pour en rapporter du bois, soit à la ferme d’Armand pour l’aider dans diverses taches.
Un jour, Suzette, et comme accablée de fatigue sous le poids pesant du bois, rappliqua tard de la foret, et rentrant au château, Claudine l’attendit avec une colère grande, et lui dit avec austérité : « pourquoi es-tu revenue en retard ? », « parce que j’était un peu fatiguée, ma chère Claudine », répliqua, en tremblant, Suzette. « Il me semble que tu t’es acagnardée ces derniers jours, et pour punition, tu passeras la nuit en dehors du château, dans un misérable bouge, comme toi », reprit Claudine d’un ton sévère.
La nuit tomba, Suzette fut alors dans le bouge, elle pleurait chaudement et intarissablement, comme si son cœur allait se gercer.Tout à coup, il vint à elle une fée qui avait pris la forme de Florine, « pourquoi pleures-tu comme ça, ma chère Suzette ? », dit la fée, « parce que je sent des douleurs intenses dans tout mon corps, tellement surmené le long de la journée, à cause du travail dur imposé par votre mère Claudine que je respecte infiniment », répliqua Suzette. « Donc, je vais demander décidément à ma mère de ne plus vous surcharger de travail, et d’être un peu délicate avec toi », reprit la fée, et, en entendant ces mots, Suzette entra davantage en confusion, et dit à la fée : « je vous supplie de ne pas faire cela, car j’adore le travail que je fais, même s’il est pénible, au contraire, je le fais avec une grande joie, en outre, je ne veux pas que ma adorable et chère Claudine ait l’impression que je suis cossarde plutôt inutile », la fée, en entendant ces paroles, ne puit s’empêcher de sourire gaiement à Suzette, et de lui montrer son admiration et son étonnement du degré impressionnant de sa bonté et de son cœur serein,......puis elle lui donna en un clin d’œil une corbeille pleine de fruits variés et succulents, Suzette, en voyant tout cela, s’étonna grandement et eut un tantinet de peur, et puis, elle dit à la fée : « vous n’êtes certainement pas Florine que je connais, vous devez être une fée, n’est-ce pas ? », ...... « Parfaitement, ma chère et précieuse Suzette », répliqua la fée en souriant. (A suivre)