La nuit s’essouffle elle grimpe, vieille impotente
De petits cailloux harcèlent sa marche somnolente
Elle hésite, sa vue s’émaille d’ombres hiéroglyphes
Courage ma sœur, susurre le vent vous étreignez
L’invincible, les baumes articulent vos maux
Voyez la roche des fées image sa destinée
La nuit avait ouï dire que des fées papillons
Dansaient sur un rocher, à toute extrémité
Elle désirait voir et se divertir elle atteignit
Le mont des AURANES et vit… un ballet
Lumineux escalader l’abrupt rocher hargneux
Les danses saccadèrent leur rythme, furies
Bacchantes saoules sous le portail des étoiles
Alors le rocher se mit à grogner d’envergure
Les insolents papillons récidivèrent et outrèrent
Leurs postures lascives, frivoles démons satyres
raymonde verney