Poésie les petits loups
Nous sommes de petits loups intrépides
Nous humons la buée des matins
L’aube nous éveille tendre et souriante
Qu’il fait bon courir les heures creuses
Rêver ou somnoler harassés par l’été
Cueillir des champignons ensemble
Remplir nos gibecières et rallier la maison
La forêt nous abrite et sème nos passions
Nous sommes de petits loups débonnaires
Nous promenons de petits papillons hilares
Ils grimpent sur nos dos et la course s’affole
Dans la forêt des pins complice de nos jeux
Les petits loups 3
Maître REMUS avait un regard sévère il portait une barbe grise
Et observa CANDIDE il marchait en se dandinant vers l’avant
Evidemment répondit DORE il n’a pas l’habitude il vole et
Il est certain que ses pattes sont courtes oui dit CUPIDE
Et puis c’est bien fait pour lui il ne m’est pas sympathique du tout
Ils arrivèrent dans une clairière qui aurait été avenante si la situation
N’avait pas été si dramatique, une maison en bois se dressait fière
Et inquiétante juste devant eux en lettres rouges sur son front s’inscrivaient ces mots POLICE CHAMPETRE nos trois amis faillirent se trouver mal
Mais qu’avons-nous à nous reprocher demandèrent-ils au corbeau qui
Ne répondit pas, une porte grinça et les trois petits loups furent rudement poussés dedans une pièce sombre éclairée d’une seule bougie le jour baissait
Et le crépuscule s’annonçait discrètement en toussant un peu oh si peu !
Un magistrat en costume d’apparat était assis sur une chaise longue
Il fumait un cigare et interpella rudement nos trois petits loups
Que faisiez vous dans la forêt à cette heure ci ?
Nous cueilliions des champignons monsieur le policier, appelez moi
Monsieur le magistrat (c’était un renard et les renards n’aiment guère les loups chacun le sait dans la forêt) ignorez vous le décret de primevère qui interdit aux étrangers et vous en faites partie de pénétrer dans cette forêt aux des marguerites (les heures marguerites sont 12h- 16 HEURES)
Nous ne le savions pas monsieur le magistrat vous ne savez pas lire ?
Vous allez devoir payer une forte amende 1342 BOUTONS D’OR
VOUS AVEZ UN MOIS FLORAL POUR VOUS ACQUITTER DE CETTE SOMME PASSE CE DELAI CE SERA LA PRISON…
Les petits loups 4
Les trois petits retournèrent dans leur forêt triste et soucieux
Comment allaient-ils trouver la somme nécessaire pour payer cette amende
Si injuste toute la nuit ils tinrent conseil sans trouver de solution
L’aube les trouva en pleurs et leur demanda ce qui se passait
Ils racontèrent leur triste aventure. Les heures passèrent et tous les habitants
De la forêt mis au courant se présentèrent il fut décidé de tenir conseil
Alors durant une journée entière on vit arriver de partout des animaux
Des oiseaux gaies et frivoles ,des papillons délicieux dans leurs habits de printemps ,des insectes moqueurs, des loups sévères ,des ours grincheux car on les tirait de leur sommeil annuel et réparateur, des écureuils curieux, des singes, des marmottes paresseuses etc.… on se réunit dans la clairière et on discuta durant un jour et une nuit floraux ce qui se dit je ne peux pas vous le répéter c’est un secret toujours est-il que le lendemain à l’aube
Tout le monde se mit en route vers la demeure du magistrat vous vous souvenez
Ce renard qui avait si mal traité nos trois petits loups ?
Tous les animaux firent une marche silencieuse et arrivés devant la maison du magistrat ils s’assirent et le loup le plus ancien ancien parla très fort dans un micro : monsieur le magistrat nous vous demandons audience vous avez commis une grave injustice à l’égard des trois petits loups CANDIDE DORE ET CUPIDE nous vous demandons réparation
Maître renard ouvrit la porte violemment et Lorsqu’il vit tous ces animaux décidés à soutenir leurs amis en difficultés il accepta la discussion avec le vieux loup seul, une heure florale plus tard le magistrat donnait une poignée de main amicale au vieux loup et s’approchant des petits loups apeurés il leur dit c’est bon pour cette fois ci mais promettez moi de ne plus jamais recommencer
DORE CUPIDE ERT CANDIDE remercièrent le magistrat et tout le monde repartit vers la forêt afin de fêter l’évènement.
Fin
Raymonde verney