Tu me manques à en souvenirs,
J’écorche tous mes murs de ton nom
Pour que tu sois partout, ou pire
Pour renier ton absence, mon abandon.
Toi qui es si loin,
A des années-étoiles,
Je pourrais décrocher la lune
Pour ne rien ressentir au moins.
On ne décide pas,
Aimera, aimera pas.
Qui t’arraches le cœur, qui te réparera.
De la mélancolie, on ne sait pas.
J’imagine et je chante ta voix,
Celle qui me prenait dans ses bras.
D’une douceur et d’une chaleur,
Dont j’avais les droits d’auteur.
J’ai tes cheveux dans les yeux,
Comme quand tu t’endors sur moi.
Cette odeur de rose qui me met en émoi,
On sent bons quand on est deux.
J’ai peint ton visage
Dans toute ma chambre.
La folie n’a pas d’âge,
Pas plus que ta silhouette qui se cambre.
J’ai commencé à t’écrire sur le sol,
Une lettre qui ne s’envolera jamais.
Lourde comme tous ces verres d’alcool,
Qui met ma peine au rabais.
Sûrement la plus grande lettre
Qu’on ne t’ai jamais écrite.
Cinq mètres par quatre,
Mais j’ai écrit vite !
Il y a quelques fautes
Et c’est écrit de travers
Mais c’est tout ce que je sais faire.
Je te promets, j’y ai mis tout mon cœur,
Ce ne sont pas de simples vers remplis d’amour et de pleurs…
Non, vraiment, ce ne sont pas de simples vers.