Quand tu l’amèneras à l’oseraie
Là-bas tout au bout du chemin pentu
Tu l’accueilleras dans tes bras tendus
Pour traverser ce ruisseau qui l’effraie
Cependant que tu ôteras tes braies
Elle aura son blanc jupon étendu
Pour accueillir vos deux corps dévêtus
Sur la couche de fétuque et d’ivraie
Elle dira dans un battement de cils
Comme un envol de papillons graciles
Chéri m’aimez-vous
Et toi libellule tu répondras
Voyez, je n’ai d’ailes que ces deux bras
Ils sont à vous