Un sentier herbeux serpente
A travers fougères et noisetiers.
Il hisse le voyageur en attente,
Et du chalet,arrive au pied.
Un balcon aérien qui court,
Accueille le visiteur ébahi.
Il l’invite à faire le tour
Du beau et rustique logis.
Une haie,de cupressus, taillée,
Limite une végétation vigoureuse,
Protégeant une cour damée,
Et des îlots de fleurs généreuses.
Au pied de cet ensemble harmonieux,
Filant au milieu des prairies,des haies,des bosquets,
Grimpe un chemin pierreux,
Menant à un petit village,piqué d’un joli clocher.
Quelle paix !quel calme !
Pour un citadin fatigué.
La nature est un baume pour l’âme.
Le corps se sent régénéré.
Du balcon,la vue embrasse
Une vallée,de haut,dominée.
Jamais je ne me lasse
De longtemps l’admirer.
Dans le chalet,le bois craque.
Aux occupants il s’adresse.
Ce n’est pas une baraque,
Mais une belle forteresse.
Le chalet,c’est un coin de nature,
Avec vallée,montagnes,cols,routes sinueuses.
En été,c’est aussi bien sùr,
Des promenades sur les pentes vertigineuses.
Le majestueux faucon crécerelle,
Joue avec le vent.
Etalant ses longues ailes,
Il plane et valse lentement.
Son cri perçant et plaintif,
Anime la vallée silencieuse.
Il raconte,dans l’air vif,
L’histoire d’une montagne rieuse.
L’histoire des saisons changeantes,
Du manteau blanc d’hermine,
Du printemps aux floraisons géantes,
De l’automne,que mille couleurs illuminent.
C’est un chalet accueillant,
Chaleureux,protecteur.
De la sérénité jaillit en sentiment.
C’est un chalet qui plaît à mon cœur.