Laissez-moi voulez-vous goûter à vos parfums
Jalousement gardés au secret de l’écrin
Sensuels et divins, ils convient au voyage
Et la raison troublée en oublie d’être sage.
Vos effluves d’amour à la vierge innocence
Votre peau de velours à la douceur d’enfance
Réveillent l’émotion par l’hiver engourdie
Et enfièvrent mes sens morts de froid et d’ennui.
Vous ai-je confié le bonheur éprouvé
Quand au détour d’un jour mes yeux vous caressez ?
Vous changez une larme en sourire complice
Et donnez à la vie la saveur d’un délice.
Faites-moi voulez-vous l’éternelle promesse
De réchauffer mes nuits à l’absente tendresse
De sécher le sanglot qui souille la rosée
Emperlée par vos mains gantées de volupté.
Je vous fais à mon tour l’offrande du serment
De ne plus négliger le pouvoir apaisant
Il n’est plus bel instant quand je vous vois paraître
Ô merveilleux printemps, vous me faites renaître.
05/2005