La plage s’étend, langue de sable, longue et immobile.
Le soleil d’hiver perce la brume sur la mer
Et les chevaux labourent chalands.
Des chevaux marins
Tirent vers le matin
De leurs pas sourds
Leurs filets si lourds
Et la mer étire sa fatigue sur la grève
Puis se retire au loin.
Les sabots de lune
Remontent la dune
Jusqu’au lendemain.
Et le large se soulève poussant son varech
Bien plus au loin
La bas, sur les rivages
Trop sages.
Alors le ciel épouse la terre
S’allonge sur la mer
C’est une journée flamande
à Oostende