Village niché au creux d’un grand port,
Endroit perdu, presque oublié,
Au cœur d’une île de l’avant-port,
Au creux d’un bras presque comblé.
C’était le refuge des grands voiliers,
L’espace ultime pour l’évitage,
A l’abri du fleuve sauvage,
De ses courants et ses dangers
Les années passent les années filent,
Et Nantes a perdu ses îles.
Il n’y a plus de grands vaisseaux.
A Port Lavigne poussent des roseaux.
Prendre le temps de vivre,
Prendre le temps qu’il faut,
Savoir penser pour être libre,
Savoir rêver au fil de l’eau.