Ce matin,la ouate enveloppe la nature.
Le jour manifeste peu d’animosité.
Le silence est pesant et donne triste figure
A un paysage qui goutte de frilosité.
L’humidité s’évacue en lambeaux de brume
Qui se déplacent vers un ciel à nettoyer.
Par endroits,de faibles foyers s’allument,
Sous les rayons volontaires d’un soleil à peine éveillé.
Brusquement,la végétation endormie explose
Sous mille couleurs d’une palette brillante.
Les ors resplendissent à forte dose.
Les rubis,les diamants projettent des lueurs éclatantes.
Le rideau s’est levé sur un spectacle sans pareil.
L’ombre et la lumière se poursuivent comme un jeu.
Les oiseaux s’interpellent,même les abeilles
Visitent les dernières fleurs d’un automne radieux.
Dans le sous-bois que quelques rayons atteignent,
Le cèpe velouté dresse son chapeau lisse et charnu.
L’écureuil,agité,ramasse ses dernières châtaignes,
Pour des réserves,cachettes parfois perdues.
Chacun s’active en prévision de l’hiver,
Derniers travaux avant la mauvaise saison.
Les moineaux cherchent sous les lierres,
Un abri protégé des vents et des glaçons.