Tu es celle des forêts
Tu es celle des lacs
Je marche à te respirer
Je bois de t’attendre
Ton silence est un manque insondable
Ton absence est une neige morte
Mon cœur expose au soleil vide
Mes mains sur des corps de tristesse
Tu es celle du ciel
Tu es celle des montagnes
Je crie à l’écho ton nom propre
Je sculpte l’azote de ton sourire
Ton néant est un présent amer
Ton ventre est une contrée oubliée
Mon regard est le brouillard du chagrin
Mon souffle crée des ombres naines
Mais tu es celle que j’aime.