Bandollière ETE
Ete qui sans vergogne exfiltre ses rayons
un feu follet ardent plombe notre planète
En prend témoin la lune en son ombre fluette
Ete qui sans vergogne exfiltre ses rayons
Ete dont les ardeurs pavanent à ce jour
Indécente chaleur ton audace m’inquiète
Car quarante degrés toisent l’aube muette
Ete dont les ardeurs pavanent à ce jour
Eté dont l’automne détourne le destin
Canicule sans filtre ou déesse replète
Divinité sans nom à l’âme désuette
Eté dont l’automne détourne le destin.
Raymonde verney