Odorante et gracieuse en robe de cristal
Au royaume des fleurs on la dit sans rivale
Des blanches de Corfou que nous fredonnons tous
A celles d’Ispahan dans leurs gaines de mousse...
Certes moins poétique mais ô combien vitale
Pour s’en aller quérir le fabuleux métal
Que Cipango cachait par delà l’océan,
Chère aux marins d’antan, c’est la rose des vents...
Une dernière enfin, rare comme l’opale,
Si singulière fleur du monde minéral
Aux pétales de gypse et parfum d’harmattan,
C’est la rose des sables née de la nuit des temps,
Rose de Chinguetti, du Tchad ou du Soudan…
Octobre 2007 / Février 2023