Vous conterais-je ma mie le parfum insoumis
D’une rose pourpre exilée dans une allée
Jardin où les fleurs dès l’aube se courtisent
Ivoire des matins, nacre qui filtre la rosée
Vous conterais-je ma mie l’oubli d’une rose
Perdue dans un Eden, par l’absence considérée
Moi gentil troubadour, je cueille l’extase
D’une fragrance insolite soufflée par le vent
Vous conterais-je ma mie les avances d’une rose
Sa robe me souriait d’une langueur elle s’affubla
Elle me mit en émoi trompant la bienséance
Je la désirais, de ses épines je me souvins
Vous conterais-je ma mie ma hâte à vous offrir
Cette rose pourpre dans un vase pâmée
Constante dans sa ferveur à nous aimer
Un recueil de pensées, sur son déclin ,l’inviter
Raymonde verney