Dans les champs du clair blé, dans les champs du soleil,
Je m’assoupis sous un chêne, d’un doux sommeil.
Je m’envole au dessus des immenses plaines ;
Je survole sans peur les sauvageonnes haines
Mes soupirs montent lentement vers l’espérance.
Oh ! Enfin, je m’oublie au sein de mes rêves
Et mon cœur s’échappe des mornes silences.
Partout, les chants divins des oiseaux s’élèvent.
Car après l’orage vient le bel astre.
C’est toi que je cherche derrière les sombres
Nuages du passé dont je redoute l’ombre.
Froides larmes, fuyez ! Mais l’insolent sourire
Ne peux cacher la peur qui m’oblige à courir
Derrière les songes venant de quelques astres.