Parler à ton absence...
Quand s’affole le cœur au printemps attendu,
C’est à toi que j’écris, toi qui tournes les pages
D’une histoire perdue entre mots et images
Sans le secret espoir de l’amour revenu.
Je me suis réfugiée dans le passage lent
De l’obscur à l’obscur, entre peur et névrose
De jeter au matin la cendre et la nécrose
De ce qui était toi, mon plaisir innocent.
Il n’est plus de présent à respirer sans toi,
Juste le besoin de parler à ton absence,
De m’humilier encor, vautrée dans la démence
De t’entendre toujours murmurer à mi-voix.......
Que résiste l’amour quand passe la saison.
Que j’aimerais chasser ces pensées qui m’habitent !
Guérissons-nous jamais des hommes qui nous quittent ?
— Assurément le jour où j’oublierai ton nom.
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