A chaque jour qui passe et tant de vous m’éloigne
Le vide est incertain le silence témoigne
De ce que font les mots quand ils touchent le cœur
De ce que fait l’absence après tant de douceur.
Vous me dîtes je pars, je vous sais avoir mal
Un hasard malheureux, le destin est fatal
Tendre ami, tendre cœur, c’est dans ces moments là
Que je voudrais pouvoir, vous prendre dans mes bras.
Etre tout près de vous, rester là sans mot dire
Ou encor vous parler, si c’est votre désir
Je sais en ces douleurs, souvent les mots sont vains
Il suffit quelquefois, de se tendre la main.
Un regard, un sourire, amitié attentive
Au moindre des soupirs, aux non-dits qu’on esquive
Ami je pense à vous j’attendrai sans faiblir
C’est avec ces quatrains que j’ose vous le dire.