Que faire de mes mots usés
S’ils ne t’atteignent pas d’emblée
Mes larmes couleront encore
Sans que je fasse le moindre effort
Ma voix s’enfuit sur les hauteurs
D’un bonheur perdu en splendeur
Et je m’élance dans le vide
Contre la paroi d’un jour avide
La vie me parle encore de toi
D’un bout à l’autre de tes bras
Ceux qui me rassurent dans la nuit
Au matin clair d’un jour de pluie
Ma mélodie s’estompera
Au fil de ma plume qui fait loi
Mais j’attendrai encore longtemps
Jusqu’à l’aube d’un maintenant