Chopin l’accompagnait d’un lyrique nocturne...
La comtoise égrenait les heures de la vie
Et la chatte espagnole écoutait alanguie
Un matou dans la nuit miaulant à la lune.
Le halo d’une lampe éclairait une brune,
Doux souvenir d’un temps à jamais enfoui,
Un sourire éclatant dans un cadre verni
Posé sur le bureau où l’homme taciturne
Laissait sur le papier le cœur mener la main,
Loin d’une prosodie dont il n’avait besoin
Pour les mots que traçait une plume fidèle,
Des mots qu’il murmurait, d’amour et d’amitié,
Avant que le destin n’emporte sur son aile
Celle qui souriait sur le meuble ciré…
Février 2009