Hier, Papa tu aurais eu 75 ans.
Je sais ; un jour ou l’autre tu serais parti.
Mais, on n’est jamais prêt lorsque c’est le moment.
Le temps ne nous a laissé aucun répit.
Les mois ont filé, ton corps s’est décharné.
Et une nuit juste dans un souffle tu nous a quitté.
Je ne peux plus te souhaiter ton anniversaire.
La mort t’a pris dans ses serres.
Tous les jours qui passent depuis je pense à toi.
La gorge nouée, le cœur en lambeaux.
La douleur me taraude au plus profond de moi.
Je m’habitue à vivre avec, je recolle les morceaux.
18 Juin 2003 © Pascal Julien