Sous un ciel pourpre azuré
Nuage blanc, ombre voilée
Ta peau, parfum troublant
Cannelle et musc ensorcelant
Les yeux fermés, abandonnée
Sur ton front j’ai laissé glisser
Mes mains troublées et touchées.
Effrontée, je t’ai volé un baiser,
Je l’ai gardé comme un secret
Une flamme, un désir inavoué
Mystère d’amour condamné
Au silence à jamais consacré.
Mes lèvres sur tes lèvres posées
Quelques secondes d’éternité
Mon corps à ton corps appuyé
Caresse, effleurement aimanté.