Une crique déserte,
Un soleil de fin d’été,
Une mer presque verte,
Aux flots apaisés.
Une belle naïade ruisselante,
Aux longs cheveux dorés,
Sort d’une vague écumante,
Et foule le sable fin,par le soleil séché.
Elle regarde autour d’elle,
Avance,légère comme une abeille.
Elle remarque,sous un petit arbre frêle,
Une forme humaine, en plein sommeil.
Elle s’approche,hésitante,
Ne sachant que décider.
L’homme est beau,d’allure charmante,
Elle ne veut pas le réveiller.
Lentement,s’approchant sans aucun bruit,
De ses lèvres au goùt d’embruns et d’alizés,
Elle dépose, sur sa bouche endormie,
Un long ,troublant et doux baiser.
Dans la mer aux reflets de lune,
Pour un pays légendaire,de nymphes peuplé,
Sans un regard pour la plage-dune,
La splendide apparition s’en est retournée.
Si vous passez par une plage déserte,
Par un bel après-midi de fin d’été,
Une agréable surprise peut vous être offerte,
Surtout,si vous vous laissez aller dans les bras de Morphée.