Belle que tu es, je n’ai su que prendre la fuite
Et sourie de mensonge devant la pauvre Aphrodite
Ne sachant que ses chances d’être plus belle sont réduite
Toi, à qui la beauté a su briser le mythe
Belle que tu es, ta beauté est celle que j’évite
Je renonce à ce que ce sourire et ses regards abritent
Je me contente de déguerpir et fuir au plus vite
Avant que l’une de ces choses me hante et m’habite
Belle que tu es, inutile de te raconter la suite
Et te dire que seul l’amour en ce monde tu mérites
Je ne saurai t’avouer que ma patiente s’est en fuite
Que mon âme s’est ébahit et que mon cœur s’agite
Belle que tu es, et c’est à ta beauté que je résiste
L’innocence et la splendeur sur ton visage sont écrites
Mais comment avais-je oublier qu’au fonds de moi tu existes
Toi, à qui l’image me guète et ne me quitte
Belle que tu es, je m’impose à ta poursuite
Mon âme m’échappe et mon cœur tremble et hésite
Que pouvais-je reprocher à une âme si séduite ?
A un cœur embellit où à un corps qui s’excite.