De la pureté coule du miroir qui a vu nos yeux ensembles.
Mais dans les premiers instants de la froideur des cheveux disparus
divorcent les mains aux empreintes pourtant enfouies dans les cœurs.
La fissure vient de la ride de ces fronts éteints sans baiser
mais au large nos esprits refusent de convaincre le vent
d’assécher la sueur du matin sensuel déjà lointain.
La brèche reflète les falaises serviles et cruelles
Mais je m’envolerai tel un fou sans plume pour son elle
guettant les dents acérées des voleurs de passion.
Ils tenteront mon âme de leur pus d’oubli dérisoire
mais les larmes premières purgeront le fond de leurs entrailles
Et de là, naitront les racines bleues de nos retrouvailles.