Comme ces vagues océanes
Qui caressent le sable blanc
Puis se retirent au grès du vent
Je revois tes yeux de gitane
Comme les oiseaux s’en reviennent
Vers leur nid quand vient le printemps
Ton sourire défie le temps
Alors se réveille ma peine
Un jour s’endorment les angoisses
Qui traînent depuis trop longtemps
Ce jour là je me crois gagnant
Je m’abandonne au temps qui passe
Si quelques fois j’oublie tes lèvres
Et nos secrets du temps d’avant
Je sais que je t’ai dans le sang
Ton image entretient la fièvre
Tu te promènes dans mon âme
Y revenant incessamment
Comme une hirondelle au beau temps
Alors tu rallumes la flamme