Je crois aux horizons colorés d’améthyste
Lorsque viennent les heures et les parfums du soir.
Je crois à la douceur des calmes reposoirs
Où va se réfugier notre cœur qui s’attriste.
Je crois à la langueur de ces automnes tristes
Qui pelotonnent dans la tiédeur de leurs soirs
Des rêves de printemps et des rêves d’espoir,
Des musiques chantées par de tendres choristes.
Je crois à l’amitié, à l’unité des êtres,
A l’immense grandeur de nos destins à naitre
Par delà les chagrins, par delà les terreurs.
Je crois à l’infini de l’amitié des choses,
Aux hommes qui viendront à bout de leurs horreurs,
A la paix, à l’amour, aux futurs grandioses..