Déshabiller la plage
d’un seul corps,
ma vague dressée
se glisse en toi.
De ces pieds d’horizon
j’aime remonter
le fleuve liquoreux
au creux de falaises
adoucies d’épices.
Mon souffle se caresse
à la peau colorée
de fruits tendres,
récolte de soie.
Rechercher l’étoile à jus
sourire à deviner nos yeux
revenir de l’écume
en soleils siamois
au loin des planètes
à mauvaises mines.
Du coin de l’autre,
décaler la disparition,
se coucher
pour sucrer le sol
en révolution infinie.
Sur l’avenir d’entre nous,
aux rayons accroche-cœurs
fleuriront les univers
de spirales bleues. juillet 2005