Venu un soir de février,
Sur les eaux calmes de mon port,
Un peu fragile et très blessé,
Cherchant l’ancre du réconfort.
Sur les rivages de mon île,
De tendres pensées naissantes,
Unissaient nos corps indociles,
Annonçant l’ode déferlante.
Au vent, les ailes déployées,
Contemplant le blé de tes chants,
De tendres « je t’aime » effrénés,
S’écorchent vifs sur les brisants.
La houle de tes sentiments,
Plonge mon cœur aux abysses,
Où des sirènes au couchant ,
T’éloignent de mes délices.
Marées d’Equinoxes....
Faites tourner les vents.
27/07/2005