J’ai aimé Fourras
Faut-il le regretter ?
Je ne t’y prendrai plus dans mes bras,
Main dans la main nous n’irons plus au marché.
J’ai aimé tes fous rires
Ta façon de me regarder,
Tu es plaisir
Ou me suis-je trompé ?
Si j’avais dû tomber amoureux,
Dieu m’en a préservé,
C’eût été d’abord de tes yeux
Ils font toute ta beauté.
L’amitié a cela de fort
Que malgré ou contre toute décence,
A raison ou à tort
Elle ne peut être mère que de clémence.
Pourquoi ces poèmes ?
Parce qu’en haine comme en amitié
Je suis et reste entier,
Pendant un mois tu as été ma Reine.
Aujourd’hui tu n’es pas déchue,
Si je me voulais subtil
Je te dirai que tu es devenue
La Reine d’une amourette de pacotille.
Le temps efface tout,
C’est la raison qui l’emporte
Car c’est elle la plus forte,
Du tunnel j’ai vu le bout.