Eaux d’heur
Enfouies,
Ces paysages papillons voletant dans mes souvenirs,
Que nulle encre ne traduira,
Et qu’anéantira la nuit
Seul le silence de la pierre
Seul le silence
Te dira
Les formes lues, les formes bues
Eaux d’heures
Enfuies
Et cette horloge qui bat rouge mes désirs
Qu’aucun baiser ne portera
Et que tue le bel aujourd’hui
Seul le silence de la page
Seul le silence
Te dira
Ma peau ardente à ta peau nue
Eaux d’heurts
Sans fin
Et le cœur posé sur l’attente d’en finir
Qu’aucune lame n’apaisera
Et que ta voix pourrait, ami.
Seul mon silence en son voyage
Seul mon silence
Te dira
Parfums d’amour, senteur têtue.
Odeur
De lui
Sauvage noire et vagabonde
Qu’aucun parfum ne touchera
Seul le silence
Te dira
Seul le silence
La soif de ma bouche éperdue...