Dans le fluide exagéré, il n’y a plus de tristesse. Seulement des os qui se rompent d’ennui ou alors d’attendre.
Dans un nid de nuages variés, elle semble exister depuis très longtemps ou alors elle s’en fiche.
Dans la plus sombre des envies, demeure une dernière fleur. On l’appelle survie ou alors la vie tout simplement.
Dans l’extrémité de notre amour, se retrouvent ce que nous sommes vraiment. Parfois par soupirs ou alors d’un dernier espoir.
Les gouttes se sont évaporées et que reste t’il de ces beaux jours ? Toi mon ami, tu es gris, malheureusement.
Elle ressemble à un brillant maintenant. Elle aveugle et elle tranche, dans le vif d’une nuit morte avant l’heure des retrouvailles.
Le cœur se révolte chaque seconde, las du vide du dernier écho. Elle pousse en moi depuis toujours, je l’appellerai bleue.
En se retrouvant esseulées, elles deviennent la fissure de ce sablier. Celui du prophète amoureux qui ne croyait plus en lui.
En nous, il y a l’avenir de nos souvenirs, la continuité du passé. Et que dire de notre prochain sourire ?
En eux, il n’y a plus rien, le temps a dépassé leurs bornes. Les arbres ne parlent plus de leurs histoires.
En tout, il se dessine la soustraction de rien sur nous alors pourquoi disparaitre ainsi à chaque détour ?
En fin, c’est écrit sur le ciel, les noms qui défilent sont de ceux qui nous auront aimés, adorés même et ce sont les nôtres.
Le trouble est né entre et si la clarté peut et doit encore nous guider personne ne nous sauvera.
Il ne faut plus se retourner et le regard retrouvera sa beauté dans le vent de ces yeux là.
L’unicité est dans le mélange. Deux couleurs valent mieux qu’une et tes doigts sont dans mon encre.
La délivrance est à ce prix, celui d’être l’autre dans tout ce qu’il est de bon pour s’appartenir vraiment.
J’ai un océan sur ma tête pourtant mes cheveux sont secs de l’absence vulgaire.
Ta lumière est la sensualité de nos possessions, je la passe au poignet et tu seras ma peau.
Tu es le secret des univers, baigné à nouveau de tes idées, je m’éclaire pour toi, mon unique.
Le fardeau semble s’estomper et je n’ai plus le dos sale, mais pour combien de temps encore.
Au travers de ce calme, je me referme sur notre dernière page...Je l’écrirai demain, sous ton soleil