L’aimer en absolu rechercher l’étincelle
Qu’un instant de plaisir a gravé dans sa chair
Se dire que l’on peut lui faire oublier celle
Qui troubla son ciel bleu en allumant l’enfer…
Le prendre par le cœur en lui tendant ses lèvres
L’embrasser goulûment déclencher la passion
Attiser dans un lit son envie et sa fièvre
En murmurant pour lui des mots de déraison…
Le saouler de parfums qu’il retrouve l’ivresse
De ces soirs de folie qui les voyaient heureux
L’enrober de plaisir l’affoler de caresses
Qu’il perde en un soupir ses rêves malheureux…
Et puis tout doucement l’amener sur la rive
Le laisser endormi dans le pays des fées
Que la source du mal parte à la dérive
Vers l’oubli d’une vie fuyant au vent mauvais…
D’une main de velours guérir cette blessure
Qui le voit étourdi gisant dans l’inconnu
Et avec de l’amour effacer cette injure
Faîte à son âme d’homme emplie d’espoirs déçus…
Puis tisser un collier en perles de tendresse
Enchaîner les toujours bannir les pas perdus
Te dire que tu es pour moi la vraie richesse
Et devenir la femme que tu n’attendais plus…
Extrait de "Fugitivement" publié aux éditions Edilivre.