Et voilà que tu reviens,
Les yeux gorgés de soleils et de lunes
Et voilà que tu reviens,
Des promesses de miel au creux des mains
Tu réapparais, je crois, encore plus beau, que de coutume
Affichant ce désarmant et immuable sourire apollinien
Et voilà que tu reviens,
Ton souffle à mon souffle mêlé devient un aérien et infini baiser
Et voilà que tu reviens,
J’enroule dans mes doigts tes longs cheveux aux reflets d’ambre
Tu réapparais, tes mots brûlants contre mes lèvres « io vorrei »
Me serrant si fort, que mon corps entre passé et présent, se cambre
Et voilà que tu es là,
Ta bouche au creux de mes reins, m’arrache au silence de mes nuits étranges
Et voilà que tu es là,
Nos ventres depuis trop longtemps affamés, se nourrissent de célestes voluptés
Et voilà que tu t’en vas,
Ne te retourne pas, mon tendre amour, mon ange
Et voilà que tu t’en vas,
Ta vie est ailleurs, si tu m’aimes… ne reviens pas.
Cassandre