Le ciel aimait la mer.
Aux creux des vents
s’envolaient les vérités
de mains caressées
d’écorces bleues.
Sublimes instants fragiles
où entre les falaises
poussaient des galets ronds
sous l’effet d’un sourire.
Soumis aux heures précipices
des regards oubliés
s’accouplaient dans les ondes
d’un dernier amour possible.
De la fresque sensuelle,
l’empreinte d’un pétale d’écume
consacrait nos lèvres humides,
le ciel aimait la mer
et moi je t’aime.