Quand la caresse du zéphyr
Sur les calanques de Porphyre
Me siffle ses airs éthérés
Mon eau dans le couchant s’embrase
D’un rouge amour baigné d’extase
Sous les étoiles argentées.
Ô crique à la robe pourprée
Tu es mon anse bien-aimée
Qui mouille dans mon va-et-vient
Ses lèvres bées au bleu rivage
Pour embrasser mes coquillages
Qui se grisent dans les embruns.
Ma houle émue d’inclination
Ondule en onde de passion
Et sur mes vagues de tendresse
Aux friselis vibrant d’amour
Jaillit l’écume des mamours
Dans une ivresse enchanteresse.
Porcelaines et fruits nacrés
Sur ta peau de sable dorée
Roulent sur tes courbes ma belle...
Mais, la lune appelle au jusant
Et je chavire en frissonnant
Vers mon tombant où je chancelle.