Petite chose secrète au fond de mon cœur,
Minuscule étincelle aux reflets bleutés,
Je n’ai pas le pouvoir d’oublier la saveur,
De ces jeux enfantins aux images estompées.
Il y avait un jour, dans un lointain pays,
Des fées plus qu’étranges, des gentils nains malicieux,
Vivant dans un contrée appelée magie,
des rires, des chants, d’amour, heureux.
Et puis, un sorcier venu du tréfonds de l’enfer,
Jeta un maléfice jaloux, noyant d’un seul coup d’épée
Tout le peuple féerique. Seule, une fée solitaire,
Avait deviné la dernière heure du pays enchanté.
Alors, pour sauver son unique enfant, fille du roi,
Elle entrouvrit la porte secrète quelques secondes,
Et la déposant avec douceurs, sema un noix,
Au centre de ma mère, bien avant notre mise au monde.
Sans remords, car je ne peux l’expliquer autrement
Le long éblouissement quand je pense à elle.
Presque de l’adoration, à peine affaibli par le temps
L’enfance garnie d’échanges et de douces merveilles.
Elle avait, elle à toujours au fond du corps,
Comme un jardin, un petit coin tendre et magique,
Que j’ai pu partager, sans le savoir voler à tort,
Rendant le début de ma vie simplement magnifique.
Je ne pourrais jamais assez remercier
Cette fée. Même si elle à choisie par hasard le champs,
Elle m’a donnée ma sœur, en même temps que moi née,
Une étoile, un rubis, un soleil, un diamant.