Quand je sens dans tes mots
Poindre l’aigu, le sombre,
Les ombres
De tristesse qui écrasent ta bouche,
J’ai envie d’ouvrir grand
Mes bras et accueillir
Tes épaules qui pleurent
Et ton cœur qui déserte
Le monde des vivants.
Bercer comme une mère,
Cet écho trop connu
De la désespérance.
Quand j’entends dans ta voix
Les larmes non coulées,
Les silences enfouis
Pour ne blesser personne,
J’ai envie de serrer
Tout contre mon cœur nu
L’enfant que tu n’es plus
Et qui sous sa peau d’homme
Hurle ses souvenirs
Et ses Amours perdues....