Le temps peut revêtir son costume gris
La pluie, noyer les larmes dans ses océans
Le vent peut toujours apporter des cris
Des ombres et de sinistres néants...
Il n’y a rien à faire
Malgré tout, plus loin que tout
Je garde un astre au profond
Une étoile lointaine des tréfonds
Une histoire de fous...
Les aléas n’atteignent pas tes chevilles
Les plus violents orages ne dérangent pas tes cheveux
Les torrents des cieux n’éteindraient pas tes flammes
La fin du monde n’aurait pas raison de tes yeux
Et devant Toi, l’Apocalypse se recroqueville...
Il n’y a rien à faire
A des années Lumières des Ombres
Je garde tes ailes pour mieux voler
Jusqu’a mes Anges aimés
Mes Célestes qui me hantent en nombres...
Tu vois...
Rien en ce bas monde ne peut atteindre
L’immensité immaculée de tes pensées
Ni écorcher les plumes d’une Elle déifiée
Qu’en rêve, je ne cesse d’étreindre...
Il n’y a rien à faire
La vie peut se parer des pires habits
Je garde un mot, une voix, un rire
Vous n’imaginez pas cette voix, un empire
Aux couronnes serties de rubis...
Tu sais...
Je ne suis qu’une pensée de Toi
Au delà de tout, plus loin que là bas
L’heure tourne et j’atteinds la matinée
L’inestimable, l’improbable et inespérée..