Une douce lueur envahit mon alcôve satinée,
Mon amant dans ma douce toile est enroulé,
Le temps fugitif glisse sur nos corps alanguis,
L’aurore boréal taira l’union de nos nuits.
L’hallali sonnée, à l’aube mes chiens sont lâchés,
Mal destructeur m’envahit, mon amour m’a quitté,
Du fond de la douleur naît l’obscure vengeance,
Prestesses de l’amour hissées ma délivrance.
Breuvages, potions, magie, armes hérétiques,
Agents cabales de mes charmes maléfiques,
Viendront troubler ton âme d’une lente folie,
Le bûcher attendra les cendres de ma phobie.
31/07/05