Alors j’ai posé mes lèves
Sur les tiennes, doucement.
Elles avaient un goût amer,
Et une odeur de châtiment.
Ce baiser a fait tourner
Ma tête, m’a fait frissonner.
Je me suis réchauffé en un instant,
Et mes propos n’étaient plus cohérents.
Comme l’éthanol, l’essence de tes lèvres
S’est ensuite propagé
Au reste de mon corps
Et m’a paralysé, me laissant tituber.
Sauf que cette fois, il n’y aura pas
De lendemain difficile ni de gueule de bois.
L’attente a été brève,
L’alcool de tes lèvres
En moi s’est propagé,
A fait tourner ma tête puis, à moi-même, m’a abandonné.
C’est ça, que l’on appelle être enivré par un baiser.