On l’adore, on le déteste
On le désire, on le rejette
Il est vital
Mais il fait mal
On le recherche et on le trouve
Inespéré, donc on le couve
Dès qu’on lui tourne le dos
Il nous plante un couteau
Une fois accomplie sa besogne
Il reste présent, il se cramponne
On ne voit pas quand il s’immisce
Mais reste et ronge avec vice
Il est invisible mais bien présent
Une fois avoué on le ressent
D’autant plus quand il est impossible
Il nous touche et rend sensible
Le cœur est sa cible de prédilection
Il provoque bien des émotions
Qui rendent heureux et font souffir
Qui sont capables du meilleur et du pire
Une fois qu’il s’est de vous accaparé
Qu’il est en vous bien trop ancré
Peut-être pouvez-vous vous le cacher
Mais il ne vous laissera jamais en paix.
Qu’il m’obstine autant m’étonne
Je ne pense plus qu’à une personne
Peut-être voudra-t-il un jour partir
Une fois qu’il m’aura fait assez souffrir...